Quelques astuces pour accompagner un proche qui hésite à consulter un psy

Quelques astuces pour accompagner un proche qui hésite à consulter un psy

Devant la démarche de commencer une psychothérapie, il est possible que de nombreuses préoccupations se manifestent. Il peut s’agir d’une expérience parfois mystérieuse et déroutante.

Quelle est l’utilité de la thérapie pour moi ? Est-ce nécessaire de m’engager dans le temps, ce qui me coûtera de l’argent ? N’est-ce pas assez de prendre des médicaments ? Est-ce que mon psy va me juger ou tenter de me contrôler ? Est-ce que je dois aborder les difficultés que j’ai depuis mon enfance ? Serait-il nécessaire que je dévoile mes faiblesses ?

 

Voici quelques éléments à considérer qui peuvent fournir des indications et éclairer sur les préoccupations présente :

Penser à l’idée d’une thérapie ne nécessite pas un engagement élevé. Les individus concernés ont la possibilité de suivre quelques séances avant de décider si leur thérapeute leur convient ou non. Elles ne présentent pas un grand risque à tenter.

Si elles estiment que rien ne peut les soutenir, elles ont la possibilité de considérer la thérapie comme une expérience. En fin de compte, elles peuvent faire des erreurs, et il serait regrettable de ne pas essayer quelque chose qui pourrait transformer leur existence.

Elles devraient exprimer leurs doutes au psy, qui a pour mission d’encourager leur scepticisme plutôt que de le critiquer. Un thérapeute de qualité accueille et écoute les interrogations des patients afin de mieux déterminer si le traitement leur convient.

Enfin, il serait possible de débattre du sujet en vous demandant : « Quelle serait la pire chose qui pourrait se produire si tu accordais une opportunité à la thérapie ? » Proposer de fixer un rendez-vous pour la personne ou l’accompagner lors de sa première séance peut également avoir un impact significatif. Et quand elle prend la décision de partir, félicitations-la pour son courage.

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