Le prix d’une séance de psychothérapie et de psychanalyse dépend du rythme des séances et des possibilités financières de chacun.
S’il est vrai que le règlement permet de se responsabiliser la personne sur sa dynamique de soin à l’égard de son désir et de son existence, il ne doit pas non plus être un frein qui empêche celui ou celle qui souffre de pouvoir se soigner. Ainsi, un coût qui semble raisonnable pour quelqu’un qui gagne bien sa vie pourra être exorbitant pour une personne au chômage et inversement, le prix d’une séance pour un étudiant pourra sembler dérisoire pour quelqu’un qui a des moyens financiers importants.
Ce prix dépend essentiellement de trois facteurs. D’abord, du nombre de séances hebdomadaires que l’analysant est prêt à consentir ; ensuite, de ses propres disponibilités financières ; enfin, de l’avancement de l’analyse à proprement parler.
En effet, un patient qui souhaite faire trois séances par semaines peut difficilement régler autant que si s’il fait une séance par semaine. Déterminer un prix fixe constitue donc un frein pour le traitement dans la mesure où ce dernier vise précisément à nourrir le désir de l’être qui vient nous rendre visite. Autrement dit, un cout de la consultation qui serait rigide irait à l’encontre même du désir du patient qui souhaite venir davantage, soit de son désir d’aller de l’avant. La question de savoir combien coute une séance de psychothérapie ou de psychanalyse n’appelle donc pas de réponse figée et prédéterminée.
Attention : en France, les psychanalystes et psychosociologues ne sont pas des « professionnels de santé » (comme le sont les orthophonistes, les kinésithérapeutes ou les médecins par exemple). À ce titre, les consultations en cabinet privé ne sont pas remboursées par la sécurité sociale. Je vous conseille donc de vous adresser à votre mutuelle afin d’avoir plus amples informations à ce sujet.
Ne pas avoir les moyens de se lancer dans une thérapie ou un accompagnement :
Une question importante et complexe : Si résoudre le problème qui vous fait souffrir est votre priorité, alors vous trouverez les moyens pour vous lancer dans la démarche. Quitte à opter pour voir un psychiatre, un centre médicopsychologique ou les urgences psychiatriques qui ne demandent aucun moyen financier pour vous, aider. La priorité passera avant le reste. Si ce n’est pas le cas, cela peut vouloir dire que vous n’êtes soit pas prêt pour vous lancer dans cette démarche, ou que vos priorités vont pour le moment sur d’autres sujets. Et dans ce cas, si vous avancez à un rythme qui n’est pas le vôtre, il est possible que les investissements demandés durant la thérapie ou l’accompagnement ne marchent pas par manque d’investissement ou d’engagement.