Mathieu  Lapeyre  : psychothérapie  &  accompagnement

Supervision

Pourquoi faire une supervision en tant que professionnel ?

Superviser c’est regarder d’en haut. Dans le cas qui nous intéresse, ce n’est pas le superviseur qui regarde d’en haut, ce sont le superviseur et le supervisé qui, ensemble, vont prendre de la distance avec les situations vécues pour se recentrer sur la personne du thérapeute. C’est un espace où le thérapeute expose son travail, affronte ses difficultés, vérifie ses choix thérapeutiques, travaille ses contre-transferts. Il est essentiel pour le thérapeute débutant. Cela le fortifie dans sa pratique, corrige ses erreurs, confirme ses capacités, explicite les processus et les réactions des patients.

Alain Delourme, psychologue clinicien, docteur en psychologie, explique la raison : « Chacun a des zones de clairvoyance ou de cécité, de compétences ou d’incompétences. Le superviseur est là pour aider le thérapeute à y voir plus clair, à penser, à comprendre, et à mieux gérer la situation. » En un mot, il s’agit d’élargir la capacité du praticien à vivre émotionnellement et intellectuellement des situations complexes. Par conséquent, la supervision n’est pas particulièrement centrée sur l’acquisition de la pratique d’un superviseur (théorie de sa pratique, atelier didactique ou formation). Le superviseur pratique une posture qui n’apporte pas de solutions uniques, mais qui stimule plutôt la réflexion et le développement en accompagnant les personnes dans leur propre démarche pratique.

Pour qui ?

La supervision s’adresse aux psychothérapeutes et psychologues, aux psychiatres, aux assistants sociaux, à tous les accompagnants et personnes impliquées dans la relation d’aide, qu’ils soient professionnels ou bénévoles.
La supervision n’existe et n’a de sens que pour ceux qui considèrent que la personne humaine qu’ils sont constitue le fondement de leur activité de thérapeute, je serais tenté de dire : leur outil de travail. Elle s’adresse à ceux qui savent reconnaître en eux, en tant que thérapeutes, des peurs, des difficultés, des malaises et qui ont confiance qu’ils les surmonteront.

Remarque : je ne pratique pas d’analyse dialectique, qui est une démarche spécifique qui permet de devenir par la suite psychanalyste. 

 

 Des bonnes raisons pour faire une Supervision

  • Pour se sentir plus léger et ne plus porter la souffrance de vos patients
  • Pour se sentir compris, en tant que thérapeute, par un autre professionnel
  • Pour apprendre à mieux vous connaitre en tant que thérapeute
  • Pour vous accompagner dans vos étapes, vos orientations et vos questionnements.
  • pour approfondir une dimension particulière de votre pratique lorsqu’on a identifié des difficultés spécifiques

 

 

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