Comment vous comportez-vous quand vous n’obtenez pas ce que vous voulez, quand vous êtes sous pression, dans une situation de communication ? Si dans ces situations, vous n’êtes pas centré, vous passez en pilotage automatique de stress pour vous comporter comme vous l’avez toujours fait en utilisant une des postures automatiques. Chaque posture se définit dans le rapport à soi, au contexte, à l’autre ; elle inclut des postures physiques, gestes et langages particuliers.
Pour Virginia Satir, nous adoptons sous stress l’une des quatre postures suivantes :
La conciliante : Nous supplions et cherchons à faire plaisir à tout le monde. Il va donc donner du pouvoir à l’autre, jusqu’à nier ses propres sensations. Le rapport à soi est alors nié, le rapport à l’autre est pris en compte, et le rapport au contexte est aussi pris en compte.
L’accusatrice : Nous blâmons les autres en attaquant. Le rapport à soi est pris en compte, le rapport au contexte et aussi pris en compte, le rapport à l’autre sera ici nié.
La pragmatique (L’analyseur) : Nous devenons froids et (super-rationnel) coupé des émotions, utilisant de belles phrases complexe et logique pour expliquer que pour lui, là, tout va bien. Le rapport à soi est coupé, le rapport à l’autre est coupé, le contexte est par contre totalement pris en compte.
La clown (mode distraction) : Nous détournons l’attention des problèmes émotionnels. Le rapport à soi et a ses émotions est coupé, le rapport à l’autre est coupé, et le rapport au contexte est aussi coupé (« ça va, il n’y a pas de problème, on va rigoler »).
Face à ça, Virginie Satir, propose une solution avec une nouvelle posture :
La Niveleuse (mode congruent) : On tente de prendre tout en compte pour trouver un équilibre pour être congruent. Expliquer que « par apport à où j’en suis, où en est l’autre et face au contexte, c’est le mieux que je puisse faire avec mon stress. » Le rapport à lui-même est pris en compte, le rapport à l’autre est aussi pris en compte, ainsi que le rapport au contexte.