Les actualités : notre relation aux informations

Les actualités : notre relation aux informations

Jamais dans l’histoire humaine nous n’avons eu accès à autant d’informations en un temps si réduit. Smartphones, notifications, réseaux sociaux, chaînes d’info en continu : l’actualité est devenue omniprésente, fluide, parfois invasive.

Mais cette profusion ne garantit ni la qualité, ni la compréhension, ni même l’attention. Loin d’être neutre, notre rapport aux informations est désormais structuré par ce que l’on appelle l’économie de l’attention, un régime dans lequel notre temps de cerveau disponible devient la marchandise la plus convoitée. La résultante est souvent de l’anxiété et une surcharge mentale.

Nous devons donc apprendre à être intentionnel dans ce que nous laissons entrer dans notre tête. Une question émerge avec la douceur d’une brise printanière : et si, parfois, il était plus sage de fermer les yeux sur l’actualité ? Les recherches scientifiques convergent vers une réponse surprenante : oui, il serait parfois préférable de s’abstenir.

 

 

Le Poids de l’Inondation Informationnelle

Les études abondent pour démontrer que l’exposition constante aux nouvelles, surtout lorsqu’elles sont négatives, peut altérer notre équilibre psychique. Une enquête internationale menée par le Reuters Institute révèle que 40 % des personnes évitent fréquemment ou parfois les actualités, un chiffre en hausse par rapport à 29 % en 2017. Les raisons invoquées ? Un sentiment de détresse, une surcharge émotionnelle et une méfiance croissante envers les médias. En effet, lorsque nous consommons des informations anxiogènes, notre cerveau active le système de stress, libérant du cortisol, l’hormone de l’alerte. Même une exposition de 14 minutes peut suffire à augmenter les symptômes de dépression et d’anxiété, surtout lorsque nous nous sentons impuissants face à ce que nous apprenons.

Malgré les effets délétères, l’attrait des nouvelles persiste. Suivre les actualités est souvent présenté comme un impératif pour rester informé et exercer pleinement sa citoyenneté. L’idée est séduisante : connaître les événements nationaux et internationaux permettrait de voter en conscience, de débattre de manière éclairée et de participer activement à la vie sociale et politique. Au‑delà de cette dimension civique, les nouvelles procurent également un sentiment de contrôle face à l’incertitude. Elles offrent l’illusion de pouvoir anticiper les événements et d’influencer le monde, même si, dans les faits, cette maîtrise est souvent limitée. Les informations servent aussi de langage commun, facilitant la conversation et le lien social, et répondent à une curiosité humaine profondément ancrée, renforcée par un biais naturel à remarquer et à retenir les menaces.

Pourtant, cette logique comporte plusieurs limites qu’il est essentiel de prendre en compte. Le biais de disponibilité nous pousse à considérer comme fréquents ou significatifs des événements largement médiatisés, donnant ainsi une vision déformée de la réalité. Le biais de négativité, quant à lui, conduit les médias à privilégier les informations alarmantes ou dramatiques, ce qui alimente un sentiment d’impuissance et peut amplifier l’anxiété.

 

Le Monde Méchant : Une Vision à Travers le Filtre de la Peur

Il existe des yeux qui voient le monde comme un lieu où la menace rôde derrière chaque sourire et où l’ombre s’étend jusque dans les gestes les plus anodins. Ceux-là vivent dans ce que les chercheurs ont nommé le syndrome du monde méchant. Mais ce n’est pas une malédiction personnelle : c’est un filtre, un voile invisible posé par nos récits, nos écrans et nos inquiétudes répétées.

George Gerbner, dans ses études sur les médias, nous a offert un miroir : à force d’absorber des histoires de violence et de trahison, nous commençons à croire que la cruauté est la règle et que la bienveillance, l’exception. La télévision, les réseaux sociaux, les journaux ne font pas que nous informer : ils cultivent une vision où la peur devient la norme, où la méfiance tisse la trame de nos interactions. Sous ce filtre, chaque visage devient suspect, chaque rue, un théâtre de dangers potentiels. La solitude s’installe, non par choix, mais par prudence. Le monde paraît divisé en gentils et méchants, et l’équilibre fragile de la confiance sociale se brise comme un cristal. Pourtant, ce monde « méchant » n’existe pas dans toute sa noirceur. Il est amplifié, déformé, cultivé par nos regards et nos médias. Et renforcé par notre culture populaire. Il est possible d’ouvrir la fenêtre et de voir, derrière le voile sombre, la vie qui continue, les gestes d’entraide, les éclats de lumière dans les recoins insoupçonnés. La réalité n’est pas absente de danger, mais elle est aussi riche de beauté et de solidarité.

La résistance au syndrome du monde méchant n’est pas un acte héroïque : c’est un art quotidien. Choisir ses sources, chercher les interactions authentiques, accueillir les récits de courage et de soin, pratiquer la présence attentive… Ce sont ces gestes qui redonnent à nos yeux la capacité de voir le monde non pas comme un ennemi, mais comme un espace complexe, fragile, mais capable de bonté. Ainsi, le syndrome du monde méchant nous rappelle que la peur n’est pas une fatalité : elle est un filtre, et nous avons le pouvoir de l’ajuster, de le tendre comme une corde vers la nuance, la confiance et la lumière. Apprendre à regarder derrière le voile, c’est réapprendre à habiter le monde avec courage et tendresse.

 

L’économie de l’attention

Dans l’ouvrage devenu une référence, La civilisation du poisson rouge, Bruno Patino alerte sur l’érosion de notre capacité à maintenir une attention soutenue. L’actualité n’est plus seulement un contenu à consulter : elle devient un flux incessant qui cherche à retenir notre regard. Chaque alerte push, chaque titre racoleur ou image choquante est pensé pour provoquer une réaction immédiate, souvent émotionnelle. Les neurosciences confirment ce que l’expérience nous montre : le cerveau humain est naturellement attiré par le nouveau, le choquant, le conflictuel. Les plateformes numériques exploitent ces biais cognitifs pour optimiser l’engagement, à travers des algorithmes qui sélectionnent les nouvelles les plus susceptibles de générer du clic. Ainsi, l’économie de l’attention transforme l’actualité en produit concurrentiel : il ne s’agit plus d’informer, mais de capter.

 

Une information fragmentée, hors contexte

Dans ce contexte, la temporalité de l’information se modifie. Comme l’écrit le sociologue Bernard Stiegler, ce phénomène produit une désynchronisation du temps collectif : nous consommons des informations sans construction de sens commun, dans une logique d’instantanéité et d’oubli. Le philosophe Hartmut Rosa, avec sa théorie de l’accélération sociale, montre que cette frénésie informationnelle empêche toute appropriation du réel. La vitesse nuit à la compréhension. La surabondance produit une raréfaction paradoxale : celle du discernement, du recul, de la mise en perspective.

Le journaliste Rob Wijnberg explique que les nouvelles concernent toutes les choses sensationnelles, exceptionnelles, négatives et d’actualité. Cinq mots qui résument précisément le problème des informations. La nouvelle est un événement fou sans rapport les uns avec les autres.  

Parlons d’abord du sensationnel : les nouvelles sont souvent celles qui sont bouleversantes, scandaleuses ou assez effrayantes pour susciter des réactions. Elles se concentrent fréquemment sur ce qui est le plus visible, voire spectaculaire. Selon le journaliste au Guardian, Joris Luyendijk, les attentats terroristes sont souvent les sujets de discussion, mais pas les occupations de terres étrangères. Les attentats sont des événements bouleversants et remarquables, tandis que les occupations sont beaucoup moins visibles. En d’autres termes : filmer l’explosion d’un bus est facile, mais il est extrêmement difficile de filmer la suppression des libertés quotidiennes. Non seulement cela altère notre perception des autres êtres humains, mais les données nous font également oublier ce qui a de l’impact et ce qui n’a rien de remarquable. C’est la raison pour laquelle nous ne connaissons généralement des événements importants que lorsque quelque chose de très improbable se produit, des « cygnes noirs ». 

Presque tout ce qui constitue une nouvelle doit être un événement récent. Cependant, ce qui est le plus récent n’est pas nécessairement ce qui exerce le plus d’impact. Étant donné que les médias mettent souvent l’accent sur le moment présent, ils nous rendent ignorant sur le long terme, que ce soit le passé ou l’avenir. Il n’est tout simplement pas naturel dans les formes et les rythmes des informations quotidiennes de nous informer sur les structures de pouvoir qui se sont développées au fil du temps, telles que les origines historiques du racisme, ou de nous informer sur les changements sociétaux progressifs, tels que la financiarisation de notre économie. C’est informations bien plus importantes, ne sont pas vu comme de l’actualité. 

 

Les erreurs dans les articles d’actualité : une réalité scientifique souvent ignorée

Dans un monde où l’information circule à une vitesse vertigineuse, il est facile de supposer que les articles d’actualité sont des reflets fidèles de la réalité. Pourtant, les recherches scientifiques révèlent que ces récits peuvent être entachés d’erreurs, de distorsions et de simplifications excessives, compromettant ainsi leur fiabilité. Des études ont mis en évidence que les journalistes commettent fréquemment des erreurs factuelles. Par exemple, une analyse a révélé que 61 % des articles de presse locaux aux États-Unis contenaient des inexactitudes factuelles. Ces erreurs peuvent résulter de diverses causes, notamment des délais serrés, un manque de vérification des sources ou une pression pour publier rapidement. Les résultats d’études scientifiques sont souvent modifiés lorsqu’ils sont rapportés dans les médias. Une étude a montré que les conclusions des chercheurs étaient fréquemment exagérées ou simplifiées, notamment dans les domaines de la santé et du climat. Ces distorsions peuvent être dues à une mauvaise compréhension des données par les journalistes ou à une volonté de rendre les informations plus accessibles au grand public.

Le « churnalism » désigne la pratique consistant à republier des contenus sans les vérifier ni les enrichir. Une étude a révélé que seulement 44 % des articles publiés par le HuffPost étaient rédigés par des journalistes internes, le reste étant souvent du contenu recyclé. Cette tendance à reproduire des informations sans les remettre en question peut entraîner la propagation d’erreurs et de biais. Les journalistes, comme tous les individus, sont sujets à des biais cognitifs qui peuvent influencer leur travail. Par exemple, le biais de confirmation peut les amener à privilégier des sources ou des informations qui confirment leurs croyances préexistantes, négligeant ainsi des perspectives alternatives ou des données contradictoires.

Les erreurs dans les articles d’actualité peuvent avoir des conséquences graves. Une étude a montré que les corrections apportées aux informations erronées peuvent réduire la confiance du public envers les médias, même si ces corrections améliorent l’exactitude des informations. Ce phénomène souligne l’importance de la rigueur journalistique et de la transparence.

 

L’actualité comme agent de polarisation

Nous pouvons ajouter à tout cela, que dans nos sociétés contemporaines, saturées par un flux d’informations quasi continu, l’actualité n’est plus seulement un miroir du monde ; elle devient un acteur qui façonne la manière dont nous pensons et interagissons. Les recherches en psychologie sociale, en communication et en sciences cognitives montrent que la consommation régulière d’actualités peut polariser les opinions, cristalliser les idées et limiter les espaces de dialogue.

Les articles et bulletins d’actualité ont tendance à mettre l’accent sur les conflits, les crises et les controverses. Cette focalisation sur les aspects polarisants des événements nourrit ce que les chercheurs appellent le biais de confirmation : nous cherchons et retenons davantage les informations qui confirment nos croyances existantes. Dans ce contexte, l’exposition répétée à des contenus choquants ou opposés à nos convictions ne nous ouvre pas à l’autre perspective, mais renforce nos certitudes, accentuant l’écart entre différents groupes sociaux. L’actualité agit souvent comme un ciment idéologique. Les titres sensationnalistes et les analyses superficielles réduisent la complexité des situations, transformant des problèmes nuancés en vérités binaires. Selon une étude publiée dans Communication Research, cette simplification contribue à la cristallisation des opinions, où les individus deviennent moins enclins à nuancer leur point de vue ou à intégrer de nouvelles informations, même factuelles. La polarisation et la cristallisation des pensées peuvent engendrer une forme de radicalité. La recherche en psychologie montre que l’exposition continue à des contenus anxiogènes ou moralement chargés active des réponses émotionnelles fortes, colère, peur, indignation, qui amplifient les positions extrêmes. Par conséquent, la discussion avec des personnes aux opinions différentes devient difficile, car la confrontation n’est plus cognitive mais émotionnelle. L’impact le plus insidieux réside dans l’érosion du dialogue. Les études en sciences sociales indiquent que la consommation régulière d’actualités polarisantes diminue la capacité d’empathie et la volonté de compromis. Les individus se replient sur leurs communautés idéologiques, créant des bulles informationnelles où seules les idées similaires circulent, ce qui réduit drastiquement les occasions de débat constructif.

 

La nouvelle produit de l’impuissance

La manière dont les actualités sont mises en scène engendre souvent des affects négatifs : peur, indignation, colère, angoisse. La logique de l’urgence permanente et de la dramatisation génère une forme de sidération, voire de fatigue informationnelle. Le résultat final de notre surconsommation d’informations – ou plus précisément de notre dépendance à l’information – est de nous faire craindre les autres, de nous poser des questions sur l’avenir et de nous poser des questions sur notre propre capacité à l’influencer. Au fur et à mesure, les nouvelles confirment nos préjugés les plus persistants et nos peurs les plus profondes. Elles suscitent notre pessimisme et notre méfiance. Ce qui manque dans tout cela, c’est la reconnaissance du contexte, des connaissances de base et de la compréhension systémique qui donne du poids et du sens aux faits et aux opinions individuelles. 

Lorsqu’une personne vraiment bien informée se fait une opinion sur un sujet nouveau, elle ne se contente pas de traiter les nouvelles informations de manière isolée. Elle les analyse à travers un réseau complexe de connaissances préalables, en essayant de comprendre comment elles s’intègrent dans des systèmes et des structures plus vastes. Même si elle ne cite pas explicitement ce contexte dans son analyse, tout est là, agissant comme un système de freins et contrepoids sur les conclusions qu’elle tire. Mais lorsque vous absorbez l’opinion de quelqu’un d’autre sur un réseaux social ou un média d’actualité vous ne construisez pas toute cette matière noire intellectuelle. Vous obtenez simplement le produit final – une conclusion ou une opinion qui semble flotter dans l’espace, déconnectée de l’attraction gravitationnelle d’une compréhension plus profonde. Ce phénomène est étudié en psychologie sous le nom de news fatigue, entraînant un retrait volontaire face à un flot d’actualités jugé anxiogène, biaisé ou épuisant. Le philosophe Günther Anders parlait d’un décalage entre notre capacité de savoir et notre capacité d’agir : nous sommes informés de toutes les catastrophes du monde, mais nous nous sentons impuissants à les modifier. Ce paradoxe nourrit une forme de cynisme ou d’indifférence.

 

Différentes formes d’informations : 

Spinoza a fait une différence intéressante entre la Révélation et l’Expression. Pour lui, une idée adéquate est une idée produite par la raison et qui correspond à la connaissance que j’ai de la nature réelle (une information en lien avec mon expérience). C’est ce qu’il nomme l’Expression. La Révélation est elle la réception passive d’une information extérieure. Je reçois une information déconnectée de mon expérience. De fait, dans la révélation, je suis agi par l’information, là où dans l’Expression (qu’on pourrait nommé connaissance), j’agis pour devenir acteur de ce que j’intègre, en lien avec ma réalité concrète.

Deleuze explique cela dans son ouvrage : “Spinoza et le problème de l’expression”. La Révélation est une information : des signes, des symboles, une information « hors sol » (non ancré dans le réel) et irrationnelle, car venant d’une révélation (une personne extérieure apporte l’information) et non d’une forme de déduction rationnelle. À l’inverse, l’Expression, ce qui va s’exprimer, est ce qui existe (en lien avec notre expérience) et qui demande une connaissance ou une reconnaissance.

On pourrait donc dire que pour Spinoza entre la production énorme de savoir actuel venant de la rationalité et la vie, il y a un gap important. Celui-ci est marqué par l’idée de Platon qui ne considère pas de lien harmonieux obligatoire entre le monde des idées et le monde vécu de la sensation. La rationalité qui demande une exigence de cohérence en sort très souvent le sensible, qui créé justement une faille sociale via l’imprévue, le réel. C’est à cause de cette recherche de cohérence absolue, construite de manière abstraite que cette information « hors sol » devient un cauchemar.

 

Repenser notre rapport à l’information

Ainsi, suivre les actualités reste un acte motivé par des intentions légitimes, mais il est freiné par des biais cognitifs et émotionnels qui déforment notre perception du monde et peuvent nuire à notre équilibre. L’enjeu n’est donc pas de s’isoler de l’information, mais de privilégier une consommation sélective, critique et mesurée, qui permette de rester informé tout en préservant sa santé mentale et sa capacité à agir concrètement dans la société. En effet, face à ces dérives, plusieurs pistes émergent. L’éducation aux médias, les plateformes de vérification des faits, ou encore les tentatives de déconnexion numérique cherchent à réhabiliter un rapport plus sain et plus conscient à l’information. Il s’agit de sortir d’une posture de consommation passive pour entrer dans une relation active, critique et sélective à l’actualité.

 

Le slow journalism

Le terme apparaît dans les années 2000, en réponse à la crise de confiance dans les médias, amplifiée par la transformation numérique. Il se structure autour de trois constats :

  1. L’accélération nuit à la qualité : l’exigence d’immédiateté favorise les erreurs, les simplifications, voire la désinformation.
  2. La répétition érode l’intérêt : la surabondance d’informations redondantes provoque une forme de saturation et de désengagement.
  3. Le modèle économique domine l’éditorial : la logique du clic prime sur celle de l’intérêt public.

Comme l’explique Susan Greenberg dans son article fondateur Slow journalism: a manifesto for the informed citizen, le slow journalism ne rejette pas la technologie, mais invite à la remettre au service du sens. Il s’inspire du journalisme d’investigation, du reportage de terrain et des formes longues, en opposition à la logique de l’alerte permanente.

Le slow journalism se distingue par plusieurs traits clés : Le temps long Contrairement au journalisme en flux, il revendique le temps nécessaire à l’enquête, à la vérification, à la compréhension. Il peut raconter les faits longtemps après qu’ils ont eu lieu, afin de leur donner sens. La profondeur narrative, Il privilégie les formats longs, les récits documentés et les analyses contextuelles. L’objectif n’est pas de dire vite, mais de dire juste, en donnant à voir la complexité des enjeux. L’indépendance économique Beaucoup de projets de slow journalism adoptent des modèles sans publicité, fondés sur l’abonnement ou le financement participatif. Ce choix garantit une indépendance éditoriale, rompant avec la logique du « temps de cerveau disponible ».

 

La reconstruction du lien de confiance

Le slow journalism s’inscrit dans une volonté de recréer du lien entre les journalistes et les lecteurs. Il valorise la transparence, l’explication des méthodes de travail, et cherche à rendre le lecteur plus actif et moins passif.

 

Sources :

les cours de Miguel Benasayag « comprendre et agir dans la complexité« 

les informations le nouveau tabagisme 

Ne suivez pas les nouvelles 

The Consequences of Reading Inaccurate Information

Is the news making us unhappy? The influence of daily news exposure on emotional states

Patino, Bruno. Tempête dans le bocal. La nouvelle civilisation du poisson rouge

Citton, Yves. L’économie de l’attention. Nouvel horizon du capitalisme

Rosa, Hartmut. Accélération. Une critique sociale du temps

Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ?

 

 

Ouverture : un exemple sur notre compréhension du fonctionnement du cerveau. La simplification amène des incompréhensions.