Le donut : des croyances aux comportements

Le donut : des croyances aux comportements

Voici un exercice pour explorer le lien entre croyances et comportements.

Consigne : prenez une feuille et des marqueurs. Dessinez-y un donut (voir image).


Durée : 15 minutes

L’exercice se passera en trois temps :

  1. Sur la zone extérieure au donut [1], prenez 5 min pour écrire tous les comportements individuels qui, selon vous, contribuent aux changements climatiques. N’écrivez rien ailleurs. Faites un « remue-méninge » personnel, il n’y a pas de censure ! Par exemple : rouler en 4×4, acheter des choses dont on n’a pas vraiment besoin, etc.

  2. Sur le premier cercle (partie mangeable du donut) [2], prenez 5 min pour déterminer et écrire quelles sont les pensées, les croyances qui, pour vous, se trouvent derrière les comportements identifiés. Quelles croyances doit-on avoir pour agir comme cela ? Si vous le pouvez, écrivez une croyance précise pour chaque comportement. Lâchez-vous 🙂 Par exemple : « Je suis le roi du monde (si je roule dans une grosse voiture) », « Plus j’ai de possessions, plus j’ai de la valeur », etc.

  3. Prenez 5 min pour relire votre feuille. Il s’agit maintenant de remplir le centre, du donut [3]. Pour cela, écrivez dans cette zone ce qui, selon vous, sous-tend les croyances que vous avez notées. Qu’est-ce qui, au plus profond, vous pousse à penser cela / à agir ainsi ? Par exemple : le besoin d’exister, le besoin de reconnaissance, etc.

Laissez vous traverser par les pensées, les questions et les émotions que cet exercice provoque. Prenez quelques notes si vous le souhaitez.

À la fin de cet exercice, voyez comment nos comportements sont déterminés par nos croyances et quels sont les besoins universels, plus profonds, qui sous-tendent ces croyances.

Les 5 émotions / croyances et besoins liés, qui ressortent le plus souvent lors de cet exercice sont :

  • La séparation (besoin d’être reliés)
  • L’insécurité (besoin de sécurité)
  • L’impuissance (besoin d’utilité, de retours sur l’action)
  • La colère (besoin de justice)
  • Le désespoir (besoin d’amour)

Quels que soient les comportements, ces besoins sont légitimes.
Ainsi, nous mettons tou·te·s en place des stratégies pour répondre à nos besoins légitimes. Il s’agit de stratégies constructrices du vivant ou destructrices du vivant.

Interrogez-vous :

  • Les stratégies que vous mettez en place sont-elles constructrices ou destructrices du vivant ?
  • Dans vos comportements, qu’est-ce qui détruit la vie, la planète… ? Quelles sont les croyances derrière ces comportements ? Quels besoins légitimes se cachent derrière eux ?
  • Si vous avez opté pour des stratégies destructrices, pourriez-vous en réinventer d’autres, plus constructrices ? Imaginer d’autres manières de faire, qui respectent la vie ?

Par exemple :
Comportement = Je suis accro au shopping. J’achète des vêtements de manière compulsive, souvent sans trop réfléchir. Ce que je me dis: « Grâce à ça, je me sens bien, ça me remonte le moral ». Besoin fondamental = besoin de sécurité. Comment répondre autrement à ce besoin légitime, sans adopter une stratégie destructrice du vivant ?

 

Source : Transition Network 

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