Le choix de méthodes thérapeutiques particulières en psychosynthèse est fait à la lumière des besoins de croissance émergents de chaque individu. Rapide présentation de certains points :
Désidentification et auto-identification.
Cet exercice est une façon d’identifier le « je », ou centre de conscience, autour duquel la synthèse personnelle peut se produire. Selon la théorie de la psychosynthèse, nous sommes dominés par ce à quoi nous nous identifions.
Dans la mesure où je me désidentifie de mon métier, de mes rôles professionnels et de mon angoisse vis-à-vis des choses matérielles, je me libère intérieurement d’être captif de mon travail et des choses. Il devient plus facile de voir mon travail dans une perspective plus équilibrée comme une seule dimension importante de ma vie et non le centre de mon identité ou de ma valeur. Il faut à la plupart des gens une pratique considérable avant que la profondeur de cet exercice simple soit pleinement expérimentée.
Vous trouverez un exercice pratique ici : exercice-de-desidentification
Apprendre à connaître vos sous-personnalités.
Chacun de nous a une diversité de sous-personnalités semi-autonomes en nous. L’analyse transactionnelle met l’accent sur les côtés Parent-Adulte-Enfant de nos personnalités ; La gestalt-thérapie se concentre sur les côtés Top Dog vs Under Dog. La psychosynthèse a identifié des centaines d’autres sous-personnalités. Je peux reconnaître de nombreuses sous-personnalités en moi-même – le mystique, le matérialiste, le croisé, le sournois, le douteur, l’enfant joueur, le prisonnier, le clown, le rêveur, le cynique, le bon professeur. Lorsque nos sous-personnalités nous sont inconnues, elles produisent des conflits intérieurs et une diffusion dans notre sens du « je ». Cela facilite notre croissance pour apprendre à connaître, comprendre et aimer nos sous-personnalités. Ce faisant, notre moi peut apprendre à orienter son expression en fonction de nos objectifs et de nos besoins.
Vous trouverez ici une approche en psychologie qui approfondit cette vision.
Formation à l’imaginaire.
Les images peuvent être utilisées à de nombreux moments du processus de croissance. Certaines des images courantes utilisées dans la psychosynthèse incluent se voir marcher le long d’un ruisseau, être dans un pré, visiter une maison, devenir un lion (pour entrer en contact avec son côté fort et affirmé), etc. L’imagination active peut fournir la motivation nécessaire à la croissance. Assagioli a observé que les images mentales tendent à produire la condition physique et les actes extérieurs qui leur correspondent. »
Vous trouverez un exercice pratique ici : l’exercice-du-modele-ideal-construction-de-soi
Pour mieux comprendre la force de l’imaginaire : L’imaginal
Identification symbolique.
Cette méthode consiste à « devenir » une personne ou une chose admirée dans son imagination. On s’identifie à certaines qualités de la personne ou de la chose et est ainsi capable de « posséder » en soi des ressources qui ont été ignorées.
L’identification symbolique peut… être utilisée pour élargir notre conscience et acquérir un sens plus profond de participation et d’unité avec l’univers. ‘Devenir’ des symboles naturels tels que des fleurs, un arbre, un rocher, une rivière, l’océan, le soleil, peuvent être particulièrement précieux à cette fin.
Je vous suggère d’essayer de vous identifier pendant un certain temps à une rivière lente et polluée ; puis identifiez-vous à un ruisseau de montagne clair et joyeux./ Soyez conscient des différences d’impact de ces deux images./ Ou identifiez-vous à un arbre qui pousse ou à une fleur qui se déploie. Laissez les images nourrir votre vie intérieure.
La méditation.
Assagioli a accueilli favorablement les idées et les méthodes d’amélioration de la conscience de l’Est. (Il a appris le sanskrit pour se permettre de lire les textes mystiques orientaux dans leur langue d’origine.) Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’est tenu fermement à ses fortes convictions sur l’unité de l’humanité. A cause de ses idées, Mussolini en fit un prisonnier politique. En prison, il s’inquiète pour ses patients à Rome. Rapidement, il a commencé à observer sa propre inquiétude, se demandant : « Quel bien puis-je tirer de l’inquiétude ? Que puis-je faire de plus utile ? » C’était la réponse, qui, selon lui, venait de son Soi supérieur : « Médite. Tu as toujours voulu, mais tu as toujours été trop occupé. » Étant à l’isolement, il n’a été dérangé par personne. Il méditait pendant des heures chaque jour. Les résultats l’ont surpris. Il n’avait jamais ressenti une telle paix.
Vous trouverez ici des exercices pratiques pour expérimenter la méditation